Mon métier adoré

Janvier chargé, année 2022 pliée

Bonjour à tous et à toutes !

L’année 2022 a été chargée, et le mois de janvier 2023 est venu finaliser trois des biographies commencées. 🙂

Pour commencer, la biographie de Lily est mise en attente, le temps d’être complétée. Un livre sera tout de même imprimé pour garder un souvenir de cette étape importante.

Ensuite, la biographie d’une narratrice, en cours de relecture finale.

Enfin, la livraison auprès d’un autre narrateur : 260 pages, 35 exemplaires, imprimés par Aquiprint, que je remercie encore et toujours de leur professionnalisme.

Avec une petite dédicace rien que pour moi. Youpi \o/

Et j’ai encore pleiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin de choses à vous dire ! Avec un peu de chance, j’aurais un peu de temps pour venir vous les raconter 🙂

À bientôt !

Mon métier adoré

Les mots qui touchent

La fin de l’année se profile, et certaines biographies voient leur achèvement. Après celle de Djibril, il y a quelque temps, ce sont celles de Lily, F. et M. qui entrent dans la période de finalisation. Alors que j’avais fait parvenir à Lily son texte fini, prêt à maquetter, elle m’a offert ces quelques mots :

C’est parfait, Julie, je te remercie énormément. Je suis ravie, tu as su retranscrire les choses avec beaucoup d’amour. C’est très bien écrit. Merci de ton aide et merci d’avoir été la plume de mon âme, d’avoir trouvé les mots où je les perdais. Tu as fait un travail fantastique, et Dieu sait que ce n’était pas une évidence ! Merci de m’avoir accordé ton intérêt le temps d’une histoire. Je suis ravie et je voulais t’exprimer ma reconnaissance.

Ces mots m’ont infiniment touchée… Ils me récompensent de tous les efforts fournis pour rédiger un texte plein d’amour tout en permettant à Lily de se rendre justice. Mais je vous en reparlerai en début d’année, quand l’ouvrage sera prêt à être publié. 😉

Restez par là, et vous en saurez davantage !

Exemples de récit

Djibril, un témoignage fort

Avec Djibril, nous avons décidé de vous partager un extrait de sa biographie. Pourquoi cet extrait-là ? Parce qu’il est révélateur des conditions terribles expérimentées lors d’une migration. Parce que ça dit à quel point des personnes, que dis-je, des peuples sont désespérés par la situation vécue dans leur propre pays, désespérés au point de tout quitter et de mettre leur vie en danger. Si Djibril a pu continuer à avancer, c’est parce qu’il restait au fond de lui une petite parcelle d’espoir, une lumière qui le poussait à mettre un pied devant l’autre.

Début du chapitre 7, page 113. Note : au moment de cet épisode, Djibril n’a que 14 ans.

Après notre départ, tout le monde a jeté ses papiers à la mer, pour éviter d’être identifié en cas d’arrestation. (Pour ma part, je me suis abstenu.) Puis, nous avons commencé à prier. Musulmans, catholiques, juifs… La diversité de culte ne revêtait plus aucune espèce d’importance. Nous avons vogué toute la nuit. Atteint d’un fort mal de mer, je tenais le coup tant bien que mal.

Le lendemain, à dix heures, le bateau est tombé en panne d’essence… Notre passeur, peu scrupuleux (et resté à terre, bien entendu) avait omis de nous fournir en bidons de carburant. Il ne nous avait pas non plus dotés d’un téléphone de secours. La tension a commencé à monter, les cris à fuser. Terrifié, je me suis adressé à l’homme placé juste derrière moi : « Est-ce qu’on va tous mourir ? » À ma grande surprise, il m’a répondu en malien : « Non, on ne va pas mourir. » Quelques personnes se sont levées, puis d’autres, s’en prenant à notre conducteur de circonstance comme bouc émissaire. Une bagarre a éclaté ; l’homme a été jeté à l’eau. Le bruit de son agonie a résonné longtemps dans mes oreilles…

Notre bateau-suicide était à présent à la dérive.

Ça vous intéresse ? La suite se trouve ici.

Exemples de récit, Mon métier adoré

Dans l’espoir de…

Et voilà ! Comme une araignée tisse son fil, un narrateur tisse son histoire et je tisse ses mots. Trois ans plus tard, c’est avec émotion que Djibril Fomba et moi-même vous présentons son livre : Dans l’espoir de…

Résumé :

2007 au Mali.
Un enfant de 10 ans est mis à la porte de chez lui par son père enragé. Que faire, maintenant qu’il est seul au monde ? A-t-il le choix ? Pas vraiment. Alors, il commence à marcher. C’est le début d’un long périple pour Djibril.
À travers son pays natal, puis en Côte d’Ivoire, Algérie, Lybie, Italie et France.
À travers maltraitance, exploitation d’enfants, trafic d’êtres humains, foyers d’accueil et violences policières.
À travers incompréhension, colère, doute, peur, discrimination.
Djibril réalise son périple un pas après l’autre, toujours dans l’espoir de…

Bio :

Né en 1997 dans un petit village du Mali, Djibril Fomba a vécu l’enfer jusqu’à ce que ses pas le conduisent auprès de sa famille adoptive. Aujourd’hui, il vit à Calais, travaille dans la chimie et rénove une maison pour créer un habitat locatif.

Vous pouvez trouver ce livre (version brochée ou e-book) à cette adresse : https://amzn.to/3dhtyc4

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Exemples de récit

Dernière ligne droite

Voici l’épreuve de relecture reçue pour la biographie de Djibril Fomba, à paraître en septembre 2022 ! Je procède à la dernière relecture et aux vérifications sur la mise en page. Ensuite, le livre sera prêt pour la vente 🙂 Djibril et moi avons hâte de partager cette histoire avec vous !

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Le blog des Compagnons Biographes

J’en ai brièvement parlé sur Facebook, mais pas ici : les Compagnons Biographes ont ouvert un blog ! Chaque lundi, à tour de rôle, les Compagnons publient un article concernant notre métier : cela peut être un témoignage sur une biographie écrite ou un aspect technique directement lié à notre activité. Hier, 09 mai, c’est moi qui m’y suis collée 😉

Voici un extrait :

Qui choisir comme biographe ?
Par Julie Lucquet, Compagnon Biographe à Grenoble, le 9 mai 2022

Ça y est, vous avez décidé d’écrire votre autobiographie. Ne vous sentant pas l’âme d’un écrivain, vous choisissez de faire appel à un écrivain-biographe. Sur la toile, vous identifiez de nombreuses personnes effectuant ce métier. Laquelle choisir ?

Pour lire la suite, rendez-vous sur le site des Compagnons Biographes : https://www.compagnonsbiographes.net/ecrivains/Blog-Ecriture-de-vie.html

Note : si vous arrivez sur cette page (du blog des Compagnons Biographes) plus tard que le 16 mai, il vous faudra faire défiler le texte vers le bas pour voir apparaître mon article, car il aura automatiquement été décalé à la suite du nouveau 😉

Exemples de récit, Mon métier adoré, Témoignages

Et une livraison, une !

Mes souvenirs de jeunesse, des années 1930 aux années 1960

Voici la livraison que j’ai remise hier au narrateur de cette biographie. 30 exemplaires (+2), couverture souple brillante, papier offset blanc. Merci à l’imprimerie Aquiprint pour leur célérité et leur travail toujours de qualité.

Et le meilleur, bien sûr : la dédicace qui me va droit au cœur à chaque fois 🙂 Merci à la famille pour les chocolats, aussi ! Miam !

La couverture de plus près 😉

Pour information, le narrateur a fêté ses 90 ans cette année. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour raconter ❤

Exemples de récit

Couverture fictive #5

Une petite couverture fictive pour la route ? 😉

Toujours inspirée d’une biographie que j’ai réalisée, cette jaquette est relativement proche du graphisme d’origine. Bien sûr, j’ai changé le nom de l’auteur, remplacé les photos par d’autres reprenant la même thématique et modifié le titre, le tout pour une question de confidentialité.

Et vous, qu’est-ce que vous mettriez sur votre couverture ?

Exemples de récit

Couverture fictive #4

Voici la couverture fictive de la semaine. Toujours basée sur une bio réelle, je me suis pourtant beaucoup éloignée du graphisme initial, qui représentait le logo de ma narratrice et dont je ne pouvais, bien entendu, me servir. J’ai également modifié le titre, le nom de l’auteur et l’agencement du texte.

Photo par Paula Palmieri, sur Unsplash

Vous reprendrez bien une petite couverture la semaine prochaine ? 😉

Pensées

Ce silence-là

Parfois, je laisse les pages d’actus de mon site sans nouveautés pendant un temps. Pourtant, je continue à écrire. Simplement, il arrive que certaines histoires qu’on me confie soient plus dures à mettre sur le papier que d’autres. Des récits qui sont restés dans le cœur des narrateurs·trices pendant des dizaines d’années. Des douleurs qui sont restées dans leur corps. Une prison mentale. Et, enfin, la libération par les mots, une vague enfin libérée pour atteindre le retour au calme.

Toutefois, pour les personnes dont le moment n’est pas encore venu de lâcher prise, je voudrais leur partager ces quelques mots et un peu d’espoir…

Ce silence-là est intrigant.
Avec ses petits doigts, il est même attirant…

Ce silence-là nous interpelle.
Il vient nous voir, nous ensorcelle.
Un petit pas, et nous voici dans le noir,
Tendant l’oreille, juste pour l’espoir.

Ce silence-là ne s’est pas annoncé.
Comme une brute, il s’est imposé.
Il a ouvert sous nos pieds un gouffre,
Dégageant des relents de souffre.

Ce silence-là n’a pas été choisi.
Il a frappé, heurté, meurtri.
Un cri primaire a voulu s’échapper,
Mais le silence l’a étouffé.

Ce silence-là est de tous les jours.
Il nous accompagne sur tout le parcours,
Refoulant les pleurs, repoussant les larmes,
Nous invitant à rendre les armes…

Ce silence-là est une invite
À voir la vie qui se délite,
Qui tombe en ruines autour de nous
Dans le silence, pour oublier… tout.

Ce silence-là est une torture.
À cœur brisé, pas de cœur pur.
Tout se calme, il n’y a plus un seul bruit
Mais, là, c’est notre âme qui s’enfuit.

Ce silence-là est une rengaine,
Un air qui revient, plein de pleine.
C’est un monstre qui nous dévore
De l’intérieur, encore et encore…

Ce silence-là nous fait tenir
Mais nous fait lentement nous démunir,
Nous fait oublier l’opulence.
Nous perdons tout dans le silence.

Ce silence-là est intrigant. Avec ses petits doigts, il serait même attirant…

(Par JGDRL)

Vous n’êtes pas seul·e ❤