Actualités

Exemples de récit

Couverture fictive #3

Une nouvelle couverture fictive, toujours basée sur une bio réelle.

Là, j’ai modifié l’emplacement du texte, changé le titre, trouvé une autre photo en respectant le thème d’origine et réagencé son emplacement pour améliorer l’équilibre visuel.

Photo par Terricks Noah, sur Unsplash

À bientôt pour la suite de cette série 😉

Exemples de récit

Couverture fictive #2

Cette fois-ci, une couverture un peu moins fictive. 🙂

Il s’agit de la jaquette d’une biographie que j’ai effectivement réalisée. Seulement, pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas vous la montrer. J’ai donc repris mon fichier de travail, remplacé les photos par des équivalences sur le plan esthétique, modifié le titre et le nom de l’auteur. Au final, vous avez là une couverture inspirée d’une bio réelle.

Photos par Annie Spratt et Caroline Hernandez, sur Unsplash

D’autres couvertures fictives vont suivre au cours des semaines qui viennent. 😉

Tarifs

Tarifs 2022

Bonjour,

Les tarifs 2022 sont arrivés ! Vous pouvez également les retrouver dans la rubrique Tarifs : https://cellequilie.net/tarifs/

Le règlement est échelonné sur la durée du projet, il est donc possible de s’adapter à tous les budgets. 🙂

À bientôt pour une nouvelle biographie !

Exemples de récit

Couverture fictive #1

Aujourd’hui, je me suis amusée à créer une couverture de livre fictive. Frustrée de ne pouvoir partager avec vous les dernières biographies (privées, donc confidentielles) que j’ai terminées, j’ai inventé de toutes pièces une jaquette que je pourrais vous montrer. En guest star : Noisette, la chatte de mon foyer 🙂

Note : le titre est un hommage à la merveilleuse série de livres de Lilian Jackson Braun https://fr.wikipedia.org/wiki/Lilian_Jackson_Braun

D’autres couvertures sont à venir, mais un peu moins fictives… Mais je n’en dis pas plus, c’est une surprise 😉

Mon métier adoré, Témoignages

Une biographie « en aveugle »

Ces derniers temps, je me suis immergée dans les recherches. En effet, il m’a été confié l’honneur de rédiger la biographie d’un proche disparu, en préambule à la biographie du narrateur principal. Tâche ardue, s’il en est, car j’ai dû me baser pour cela sur des textes écrits par le proche, ainsi que sur des documents que j’ai trouvés sur la toile. L’entreprise était vaste, les références nombreuses, mais quel bonheur… Lire des textes écrits dans un français d’un autre temps, passer ma main sur des ouvrages imprimés en 1938, sentir le relief des caractères sous mes doigts, preuve d’une technique d’impression ancienne, absorber ces bribes de vie par une voie indirecte et rédiger pendant plusieurs heures d’affilée sans s’apercevoir du temps qui passe…. Tout cela n’a pas de prix. Mais la plus belle des récompenses est arrivée ce matin dans ma boîte mail, quand le narrateur, ayant lu le texte que je lui avais envoyé la veille, m’a offert ces mots :

Je ne saurais jamais comment vous remercier pour ce travail. Je l’ai lu le visage inondé de larmes de bonheur. Quelles superbes recherches vous avez réalisées sur internet pour retrouver tous ces souvenirs ! Quel beau travail vous avez fait ! Quel beau cadeau vous faites à notre famille pour ces fêtes de fin d’année ! Encore merci pour ces premières pages d’histoires de notre tribu. Bonnes fêtes de fin d’année !

Cher narrateur, merci à vous de votre confiance, je suis impatiente de continuer à écrire pour vous 🙂

Mon métier adoré, Pensées

Une biographie différente

Le problème (Enfin, quand je dis problèmes…) avec les biographies privées, c’est qu’elles sont… privées ! Confidentielles, donc, mis à part les -rares- ouvrages qui partent à la vente. Les occasions de pouvoir vous raconter les magnifiques aventures qu’emportent chacune de ces autobiographies ne sont donc pas légion, puisque je m’en tiens à un secret professionnel strict.

Au-delà de ce manque de visibilité (tout à fait logique), les biographies sont basées sur de longs écrits ; elles sont donc également peu visuelles.

C’est à ce dilemme que je réfléchissais récemment : comment créer une œuvre qui touche à l’intime tout en restant visuelle ? À ce moment de ma réflexion, par un de ces merveilleux hasards qui me font adorer la vie, j’ai découvert le site internet d’une jeune femme talentueuse, Audrey Kerjean : http://bd-personnalisee.com/ Le concept est le suivant : de votre vie, elle fait… une BD ! Sur la base de moments-clés, elle dresse le portrait (au sens propre) de l’évolution d’une vie, d’un couple, d’un enfant, etc.

L’approche de ce travail est donc similaire à celle d’une biographie privée. Toutefois, ce qui a achevé de me frapper, ce sont certains mots qu’Audrey Kerjean pose dans son à propos : « Mes « clients » sont pour moi des « collaborateurs », dans la mesure où ils s’impliquent dans chaque étape, de l’élaboration à la création. » C’est EXACTEMENT de cette manière que je conçois mon travail avec les narrateurs et les narratrices : comme une co-construction qui naît de ces belles rencontres.

C’est sur cette idée que j’aimerais vous laisser aujourd’hui : une rencontre, un futur à construire et un passé à écrire… ou à dessiner.

Et vous, vous l’envisagez comment, votre biographie ? 🙂

Pensées

Écrire

Je me rends compte aujourd’hui qu’au-delà de la gestuelle de l’écriture, du plaisir d’avoir un stylo qui danse dans la main, il y a aussi le bruit ; la bille d’encre qui court sur le papier, qui s’envole et qui retombe, avec légèreté ou lourdeur selon les émotions qu’elle transmet. Ce n’est pas juste un grattement ; c’est une mélodie pour papier-stylo.

Julie Lucquet, accro à l’écriture manuscrite 😀

Non classé

Souvenir, souvenir

Aujourd’hui, parlons souvenir 🙂

J’ai récemment découvert une petite vidéo (court-métrage d’animation avec un doublage voix, 14 minutes). L’histoire porte sur un personnage proche du réalisateur. Ce dernier sait que son grand-père a participé à la guerre d’Algérie, mais un tabou s’est imposé sur ce sujet dans la famille.

https://www.arte.tv/fr/videos/069776-000-A/souvenir-souvenir/?fbclid=IwAR0Lxeczyiov9bL2ZuM6wimNlcVjo6cdY39UUoh7Mdil1G4rouTwntThtsg

Réalisation et scénario : Bastien Dubois – Son : Vandy Roc – Production : Blast production, Arte France, Pictanovo – Année 2020

Une maxime dit que, pour savoir où l’on va, il faut s’avoir d’où l’on vient. Dans cette idée, le narrateur va interroger sa grand-mère et son père pour essayer d’en connaître d’avantage sur le passé de son aïeul. Ceux-ci éludent, soit pour se/le protéger, soit parce qu’ils n’en savent pas plus que lui. Des semaines, des mois, peut-être des années passent sans qu’il obtienne de réponses à ses questions. Cependant, lors d’un repas dominical, le grand-père sort soudainement de son mutisme et raconte un épisode de la guerre ; un tout petit évènement qui, pourtant, dit à lui seul les horreurs auxquelles il a pu assister en tant que jeune soldat…

Est-ce que la parole l’a libéré ou bien cela n’a-t-il rien changé pour lui ? Est-ce que la famille a été soulagée ou aurait-elle préféré ne pas savoir ? Avec le lever de ce voile de silence, qu’est-ce qui a changé dans la dynamique familiale ? Ce sont là des questions auxquelles la vidéo ne donne pas de réponses précises.

Alors, j’imagine… Certainement, cela a suscité beaucoup d’émotions. En soi, le simple fait que celles-ci puissent être exprimées est déjà libérateur. Ensuite, peut-être que les autres membres de la famille se sont sentis plus légitimes à poser des questions. Ce qui m’amène à vous poser celle-ci : y a-t-il un secret de famille qui vous pèse ? Des questions qui attendant des réponses ? Bref, voulez-vous en savoir plus ? Êtes-vous prêt à dénouer l’écheveau des non-dits ? Qu’en pensez-vous ?

Exemples de récit

Un mystère

Pour une raison inconnue, je reçois, depuis quatre mois, une proportion singulière de demandes de biographies en relation avec l’abandon ou l’adoption d’un enfant. Cela m’a donné envie de partager avec vous un texte fictionnel court, écrit il y a plusieurs années lors d’un atelier d’écriture. J’espère que cela vous plaira. 🙂


Mme Schimmy et Mlle Gaëlle ne se connaissaient pas et, pourtant, elles étaient déjà très proches.

C’est par une journée tout à fait banale que Mlle Gaëlle reçut une invitation par la poste à participer à une réunion de famille qui aurait lieu aux États-Unis. Mlle Gaëlle, enfant née de X, n’y comprenait rien. Elle qui ne disposait d’aucune information sur sa famille d’origine, en voilà une qui s’invitait dans sa vie comme par magie. Et en Amérique du Nord ! Pourquoi l’Amérique, alors qu’elle était née en France ? L’orphelinat qui l’avait recueillie ne pouvant ou ne voulant lui confier aucune information supplémentaire, Mlle Gaëlle n’avait pas le choix. Elle rassembla toutes ses économies et prit un billet pour les USA.

Arrivée sur les lieux de la réunion, elle fut tout de suite à l’aise. Mais, il fallait bien l’avouer, Mlle Gaëlle était à l’aise partout. Simplement, même avec son anglais rudimentaire, elle comprenait bien qu’aucune des personnes qu’elle rencontrait n’était en mesure de lui expliquer cette invitation-surprise et de lui donner des informations sur ses parents biologiques.

Dépitée, elle était sur le point de tourner les talons pour rentrer par le premier avion quand une main douce vint se poser sur son épaule :

« Tu peux laisser tomber ton sourire de façade, Gaëlle ; tes yeux ne mentent pas, lui murmura-t-on doucement à l’oreille.

– Comment pouvez-vous savoir ce que disent mes yeux ? répliqua Gaëlle, tout aussi doucement.

- Parce que tu as les yeux de ta mère, répondit Schimmy, les yeux de ma fille. »

Questions-réponses

Question n°8 : qu’est-ce qu’une épreuve de relecture ?

Une épreuve de relecture ! Qu’est-ce que c’est que cette dénomination barbare, encore ? En fait, c’est simplement un autre nom pour désigner le prototype d’un livre.

Imaginez-vous à la fin de votre projet de biographie. Nous avons réalisé les entretiens, j’ai rédigé les textes, puis mis en page votre ouvrage. Vous avez soigneusement relu le contenu, prenant la mesure de l’étendue des souvenirs qui apparaissent sur les lignes. Puis, j’ai transmis les fichiers techniques (les maquettes de l’intérieur et de l’extérieur du livre) à l’imprimeur et je lui ai demandé de m’envoyer une épreuve de relecture.

À réception, ce document nous permettra, à vous et moi, de vérifier le rendu de la couverture et la qualité de l’impression. Si ces éléments nous conviennent, nous pourrons alors signer le BAT (bon à tirer) pour valider le tirage des exemplaires définitifs. L’épreuve de relecture… aura réussi son épreuve ! 😉