Pensées

Se recentrer

Bonjour à tous !

Nous voici arrivés dans une « drôle » d’époque… En décembre dernier, quelqu’un m’a dit avoir l’intuition que mon année 2020 serait placée sous le signe de la famille. Je ne pensais pas devoir l’interpréter si littéralement 😉 Pourtant, je suis bien confinée chez moi avec ma petite famille : un huis clos de 15 jours minimum avec un enfant de 5 ans… Mon fils ne comprend pas, bien sûr, que son père et moi ne sommes pas en vacances et que nous devons travailler.

Hormis ces petits détails, qui nécessitent surtout de l’organisation pour varier (très) régulièrement les activités, j’ai la chance de ne pas être surprise par l’aspect « télétravail ». Cette manière de fonctionner constitue mon quotidien depuis quelques années ; j’en ai l’habitude. Pour les 10 % de mon travail qui nécessitent effectivement des entretiens en présentiel, j’utilise des logiciels comme Skype ou Zoom. D’ailleurs, je prédis (sans trop de risques de me tromper) un essor phénoménal de la visiophonie dans les semaines à venir !

Pour tout vous dire, habituellement, quand je tombe malade, cela signifie pour moi qu’il est temps de faire une pause. C’est comme si mon corps me disait : « Attention ! Tu vas trop vite, lève le pied ! Tu ne m’entends pas ? Bon, je t’envoie une petite angine pour faire passer le message. » Dans ces moments-là, je me pose, forcée de m’accorder un temps précieux. Cela me permet d’observer ma vie avec du recul. Quand je suis guérie, je reprends les rênes, plus attentive à la manière dont je fais avancer mon véhicule.

D’un point de vue « philosophique », je vois dans ce coronavirus une métaphore à grande échelle. Comme si notre planète nous disait : « Attention, l’Humanité ! Tu vas trop vite, lève le pied ! Tu ne m’entends pas ? Bon, je t’envoie une nouvelle maladie pour faire passer le message. » Et voici l’Humanité contrainte d’arrêter les véhicules (et la pollution qu’ils engendrent) et de prendre son temps. Je souffre pour les décès et les souffrances que le virus occasionne. Je souhaite de tout mon cœur que l’Humanité profite de cette période pour prendre du recul  : sur la manière dont elle gère la planète qui la fait vivre et sur la manière dont elle se comporte avec les êtres humains dont elle est constituée. En réalisant ce qu’elle a à perdre, peut-être que l’Humanité se rappellera de prendre soin de ce qui n’a pas de prix.

Je vous embrasse (Virtuellement, il n’y a pas de danger, promis !) Prenez bien soin de vous ❤