Dans le métier d’écrivain-biographe, la généalogie tient souvent une part importante. De fait, maints narrateurs et narratrices souhaitent faire mention de leur ascendance dans leur livre. Le processus se corse quand, en guise d’arbre généalogique, on se retrouve avec un arbre au feuillage… très clairsemé ! Nom de l’arrière-grand-mère ? Inconnu. Lieu de naissance du grand-père ? Mystère. J’ai eu le cas très récemment pour une biographie. Au fil des migrations successives et des siècles qui passent, les informations se perdent.
Fort heureusement, ce n’est pas une fatalité. Quand les descendants d’une famille éparpillée autour du monde souhaitent retrouver des informations, certains outils peuvent les aider. Je pense déjà à Geneanet, un site rassemblant plus d’un million d’arbres généalogiques patiemment mis en ligne par des bénévoles passionnés. Ensuite, il existe le site Geneanum. Plus spécifique, il permet d’accéder à une base de données reprenant notamment les registres des diocèses de Malte, Sicile et Tunisie. Par exemple, pour Malte, dans le registre des mariages : en entrant dans les champs de recherche ad hoc les noms et prénoms des membres d’un couple, il est possible de voir s’afficher les noms et prénoms des parents de chaque époux (ainsi que le nom de la commune où a été célébrée la noce en guise de bonus). Ainsi, de couple en couple, l’on peut remonter loin dans la généalogie d’une famille ! Bien sûr, beaucoup d’autres outils numériques permettent d’effectuer des recherches généalogiques ; je n’ai cité là que deux exemples représentatifs. Et, pour le cas où vous souhaiteriez confier cette recherche à une autre personne, vous pouvez bien entendu faire appel à un généalogiste professionnel.
Mais, attention, je me dois de vous prévenir d’une chose : soyez très prudents si vous touchez à la généalogie… parce que ça devient vite addictif ! 😉